Sahara marocain: l’Algérie ferme sa gueule face à l’Arabie saoudite
SAHARA MAROCAIN: L’ALGÉRIE FERME SA GUEULE FACE À L’ARABIE SAOUDITE
La récente décision de l’Arabie saoudite de proscrire l’usage du terme « Sahara occidental » pour faire référence au territoire marocain du Sahara a fortement irrité l’Algérie. Cette dernière a semblé réticente à réagir de manière similaire à ses réponses véhémentes envers d’autres pays dans le passé.
Au fil des années, les dirigeants algériens ont subi plusieurs revers diplomatiques, notamment avec l’alignement de plusieurs grandes puissances telles que les États-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, les Émirats arabes unis, l’Italie et récemment l’Arabie saoudite en faveur du Maroc. Depuis sa participation à la Marche verte en 1975, l’Arabie saoudite est demeurée un allié fidèle du Maroc dans la défense de son intégrité territoriale.
Cette alliance a été renforcée récemment par Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud (MBS), le prince héritier d’Arabie saoudite, avec un décret interdisant l’utilisation du terme « Sahara occidental » et toute représentation cartographique fractionnée du Maroc, en particulier de ses provinces du sud. Cette mesure, affectant non seulement les institutions saoudiennes mais également adressée au monde entier, vise implicitement les autorités algériennes.
L’Arabie saoudite semble désormais passer d’un simple soutien à l’intégrité territoriale marocaine à un acteur majeur participant activement à ses initiatives et confrontations diplomatiques. Forte de son influence croissante sur la scène internationale, l’Arabie saoudite devient un acteur incontournable dans de nombreux domaines, soutenant non seulement le Maroc mais également influençant les relations dans le monde arabe et au-delà.
En parallèle, le renforcement des relations entre le Maroc et l’Arabie saoudite s’inscrit dans une stratégie politique et économique plus large, symbolisée par des réunions conjointes et des forums économiques récents. Ces initiatives favorisent une coopération économique plus étroite, illustrée par l’ouverture d’une nouvelle ligne maritime entre le port de Djeddah et le port de Tanger Med, symbolisant ainsi une convergence des ambitions de développement entre les deux pays.
Face à cette dynamique saoudienne, les dirigeants algériens semblent préférer maintenir une attitude hostile plutôt que d’envisager la coopération et la paix. Bien que leur animosité envers le Maroc soit manifeste, ils ont néanmoins évité d’afficher ouvertement leur ressentiment envers l’Arabie saoudite, contrairement à leurs réactions passées envers d’autres pays soutenant l’initiative marocaine pour l’autonomie. Cependant, leur opposition farouche persiste, comme en témoigne leur célébration de la récente défaite du Maroc face à l’Afrique du Sud à la Coupe d’Afrique des nations, exprimée à travers les médias et des manifestations encadrées par les autorités.