(Officiel) H&M et Starbucks ne quitteront pas le Maroc
H&M ET STARBUCKS VONT-ILS QUITTER LE MAROC ?
Nous restons plus que jamais impliqués dans la gestion de l’enseigne H&M au Maroc ; ceci en faisant un état des lieux régulier de notre portefeuille afin de garantir une présence adéquate de nos magasins aux emplacements les plus appropriés pour notre clientèle. Nous croyons au succès à long terme de la marque et restons à l’affût d’opportunités visant à optimiser son potentiel sur le territoire, ce qui peut parfois se traduire par des ajustements portés à notre réseau de magasins. Par ailleurs, nous continuerons à mettre en valeur l’ensemble de nos cafés Starbucksau Maroc. Le porte-parole du groupe.
L’annonce relayée par plusieurs médias a instauré une atmosphère d’appréhension au sein des milieux économiques de Casablanca, étant donné que les deux enseignes en question représentent une source d’emploi pour des centaines de Marocains.
Ces enseignes, affiliées à la filiale marocaine du géant koweïtien de la franchise Al Shaya Morocco, auraient subi les contrecoups du boycott commercial initié par les Marocains suite à la riposte israélienne contre le peuple palestinien. Les deux enseignes étrangères font seulement état d’une attractivité moindre du marché marocain et de mauvaises performances.
Dès le mois de décembre 2022, le groupe avait pris la décision de réduire son capital, passant de 142 millions de dirhams à 65 millions de dirhams, à la suite d’une assemblée générale extraordinaire du conseil d’administration.
Il est à noter qu’Al Shaya a été particulièrement impactée par la crise économique induite par la pandémie du coronavirus Covid-19.
En 2018, le groupe avait déjà pris la décision de fermer ses enseignes American Eagle Outfitters, présentes au Morocco Mall et à AnfaPlace. Par le passé, ses magasins Pinkberry, Mothercare, Next, et Payless avaient également quitté le marché marocain en raison de performances jugées médiocres.
Le dirigeant d’Al Shaya, Mohammed Alshaya, figure parmi les hommes d’affaires les plus fortunés du Golfe, avec une richesse familiale estimée à plus de 6,5 milliards de dollars. Ces éléments soulignent l’ampleur des défis économiques auxquels le groupe fait face et les répercussions sur son engagement dans le marché marocain