(Vidéo) Abdelkrim Qissi réagit aux meurtres de l’armée algérienne
(VIDÉO) ABDELKRIM QISSI RÉAGIT AUX MEURTRES PAR LES GARDE-CÔTES ALGÉRIENS
Abdel Qissi est un acteur et ancien boxeur belgo-marocain né le 20 janvier 1960 à Oujda au Maroc. Il a participé dans plusieurs films notamment avec Jean-Claude Van Damme: Le Grand Tournoi (1996), Full Contact (1990), The Immigrant, The Order (2001), Moloss, Borrowed Time, The Last Kumite, Shadow Boxing (1993), Les larmes d’argent, Los Bravos (2001), Boxe de l’ombre (2005), Les Hommes d’argile (2015), Mens en Beest (2016), Surinandi
RÉACTION D’ABDELKRIM QISSI AU MEURTRE DE SON COUSIN PAR LES GARDE-CÔTES ALGÉRIENS
Abdelkrim Qissi, acteur et ancien boxeur belgo-marocain, a vivement réagi au tragique meurtre de son cousin par les garde-côtes algériens. Parmi les deux Franco-Marocains tués par balles par les forces de sécurité algériennes se trouvait Bilal, le petit cousin d’Abdelkrim Qissi, originaire d’Oujda et ayant fait carrière en Belgique en tant qu’acteur et ancien boxeur. Cette tragédie s’inscrit malheureusement dans une série de drames qui ont touché plusieurs membres de la famille par le passé, plongeant cette famille dans un deuil constant.
LE TRAGIQUE ÉVÉNEMENT
Le drame a eu lieu après la mort de deux vacanciers franco-marocains, abattus par balles par les garde-côtes algériens alors qu’ils étaient en difficulté en mer à bord de leur jet-ski, le mardi dernier. Abdel Qissi, connu du grand public pour ses rôles de méchant dans certains films de Jean-Claude Van Damme, a exprimé sa colère et sa tristesse sur son compte Facebook, bien que son message ait depuis été retiré des réseaux sociaux. Il a débuté son message en déclarant : « Honte à vous dirigeants algériens, à vous les forces de l’ordre algériennes, que Dieu vous rétribue, quelle que soit votre identité. »
LE TÉMOIGNAGE DU FRÈRE
Le frère de l’acteur et réalisateur, Mohamed Qissi, a rappelé les circonstances tragiques de l’incident : « Ils ont tué Bilal Kissi, mon petit cousin, dont la seule faute était d’avoir pénétré les eaux territoriales algériennes alors qu’il était en vacances avec des amis. Il vivait en France et, comme de nombreux jeunes d’origine marocaine, il était revenu dans son pays. Les forces de l’ordre algériennes n’ont trouvé rien de mieux que de foncer sur ces jeunes innocents et d’ouvrir le feu sans avertissement ni retenue (au moins cinq balles ont été retrouvées dans son corps). »
HISTORIQUE DE VIOLENCE
Malheureusement, cette famille originaire d’Oujda a déjà été touchée par des tragédies similaires par le passé. Abdelkrim Kissi estime que « la haine des dirigeants algériens envers les Marocains ne peut plus être ignorée, remontant à la création de l’Algérie en 1962. » Il déplore que plusieurs membres de sa famille aient été victimes de la police frontalière algérienne en raison de la proximité de son village avec la frontière algérienne.
APPEL AUX AUTORITÉS MAROCAINES ET DISTINCTION
Abdelkrim Qissi a appelé les autorités marocaines à porter cette affaire devant les instances internationales afin de mettre fin à cette pratique inhumaine perpétrée par les responsables au pouvoir en Algérie et par une police emplie de haine, qui ne montre aucune considération pour la vie humaine, aussi innocente soit-elle. Il a conclu en appelant à ne pas confondre le pouvoir et le peuple algérien, précisant : « Malgré tout le ressentiment actuel, je vise les dirigeants algériens et non le peuple de ce pays, soyons clairs. »
Ils ont tué Bilal Kissi mon petit cousin, sa seule faute était d’avoir franchi les eaux territoriales algériennes, il était en vacances avec ses amis. Il vivait en France et comme beaucoup de jeunes originaires du Maroc, il est retourné dans son pays. Les forces de l’ordre algériens n’ont rien trouvé d’autre que de foncer sur ces jeunes innocents et d’ouvrir le feu sans sommation ni modération (on a trouvé au moins cinq balles dans son corps). La haine qui habite les dirigeants algériens pour les Marocains n’est plus à démontrer, et ce, depuis très longtemps depuis la création de ce pays en 1962. Plusieurs membres de ma famille ont été tués par la police frontalière algérienne, mon village se situe tout près de la frontière malheureusement. Ma famille a payé et paye encore un lourd tribut dû à cette haine. Je présente toutes mes condoléances à ses parents et je prie DIEU de leur donner la force et la patience face à cette épreuve terrible que de perdre un enfant, je souhaite de même à la famille des autres amis et amie de Bilal qui sont quant à eux portés disparus et à celui qui est détenu. J’espère que les autorités marocaines porteront l’affaire au-devant des instances internationales pour qu’enfin cesse cette pratique inhumaine de la part des bandits qui gouvernent l’Algérie et de cette police remplie de haine, qui n’ont aucune considération pour la vie humaine, aussi innocente soit elle. Que DIEU aie ton âme cher petit cousin. Abdelkrim Qissi
EN BREF…
Pour rappel, lors de la soirée du mardi 29 août, les garde-côtes algériens ont abattu froidement deux jeunes Franco-marocains près de la plage de Saïdia, alors qu’ils étaient égarés en mer à bord de leurs jet-skis en panne d’essence, se retrouvant involontairement dans les eaux du pays voisin. Le frère de Bilal, Mohamed Kissi, a survécu aux tirs et a réussi à regagner le Maroc, tandis qu’un de ses amis, également impliqué dans l’expédition, a été blessé par balle et est toujours détenu en Algérie. Cette tragédie a suscité une vive émotion et une demande de justice de la part de la famille et de la communauté franco-marocaine.