Vers un accord de libre-échange Maroc-Israël
UN ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE MAROC-ISRAËL
Le Maroc et Israël sont en train de négocier un accord de libre-échange qui vise à éliminer les droits de douane de 7% sur les voitures électriques et les batteries.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du rapprochement entre les deux pays suite à la normalisation de leurs relations diplomatiques en décembre 2020.
Shai Cohen, ancien chef du bureau de liaison d’Israël à Rabat, a exprimé en juin la volonté de son pays de conclure cet accord de libre-échange avec le Maroc.
Il a souligné que cette mesure pourrait entraîner des exportations de plus d’un milliard de dollars dans les trois prochaines années, principalement en utilisant le port de Tanger Med, l’un des plus importants du Maroc.
Les discussions sur cet accord ont été activement menées entre les représentants des secteurs automobiles des deux pays. Itzik Wetz, directeur de Carso Motors, et Avi Kenneth, vice-président de la Chambre de commerce israélienne, ont tenu des réunions en mai avec Ryad Mezzour, ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, ainsi que des hauts responsables de Renault Maroc.
L’objectif était de favoriser l’exportation de voitures produites au Maroc vers le marché israélien.
Les constructeurs automobiles Renault et Stellantis jouent un rôle essentiel dans cet accord. Renault a déjà annoncé son intention de produire une nouvelle voiture hybride dans son usine au Maroc, et cette voiture sera exportée vers Israël dès l’année prochaine.
Par ailleurs, Stellantis, un groupe automobile résultant de la fusion de Fiat Chrysler et de PSA, a également dévoilé ses projets pour la production d’environ 400 000 voitures par an au Maroc, dont des voitures électriques de type Fiat Topolino, destinées à l’exportation vers Israël. Cette collaboration économique entre le Maroc et Israël revêt une importance significative pour les deux pays.
Elle favorise le développement de l’industrie automobile au Maroc tout en offrant à Israël une nouvelle source d’approvisionnement en voitures électriques produites dans le royaume.
De plus, cet accord de libre-échange renforce les liens commerciaux entre les deux nations, ouvrant ainsi la voie à d’autres opportunités de coopération économique dans le futur. Cela témoigne d’une volonté mutuelle de renforcer les relations bilatérales dans divers domaines, tout en contribuant au développement économique de la région.