Voici les pays favoris pour adhérer aux BRICS
VOICI LES PAYS FAVORIS POUR ADHÉRER AUX BRICS*
*BRICS est un acronyme pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Malgré les efforts du régime algérien pour promouvoir l’adhésion aux BRICS et proclamer la réussite internationale de la nouvelle Algérie qui se hisserait parmi les grandes puissances, une liste de cinq pays susceptibles d’adhérer aux BRICS a été révélée, et l’Algérie n’y figure même pas. Le régime algérien, fidèle à sa réputation, vient de subir un nouveau revers douloureux dont il aura du mal à se remettre. Son échec à rejoindre les BRICS est désormais officiellement confirmé.
Un haut responsable du gouvernement indien a récemment déclaré au site indien « Business Standard » que lors du sommet prévu en août en Afrique du Sud, les pays des BRICS pourraient entériner l’entrée de cinq nouveaux membres, concrétisant ainsi un plan d’expansion en attente depuis un certain temps. Parmi les 25 pays (estimation) souhaitant rejoindre ce groupe, et avec l’entrée quasi-assurée de l’Arabie saoudite, les autres favoris sont l’Indonésie, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Égypte et l’Argentine.
L’Algérie n’a même pas été citée… Malgré les déclarations grandiloquentes du président Abdelmadjid Tebboune, la candidature de l’Algérie n’a suscité aucune attention de la part des représentants des cinq membres des BRICS chargés de préparer le dossier d’expansion à d’autres pays, qui sera présenté aux ministres des Affaires étrangères du groupe dans les prochains jours.
Ce nouvel échec retentissant du régime algérien et de sa diplomatie est d’autant plus marquant que le président Abdelmadjid Tebboune avait déclaré le 22 décembre 2022, lors d’une entrevue avec des médias locaux, que « l’adhésion de l’Algérie aux BRICS serait couronnée en 2023 ».
Lors de sa récente visite en Russie, Abdelmadjid Tebboune a sollicité le soutien de Moscou pour faciliter l’adhésion rapide de l’Algérie au groupe des BRICS. Lors d’un discours prononcé devant Vladimir Poutine au Kremlin le 15 juin dernier, le Président de la « République algérienne démocratique et populaire » a déclaré : « En cette période de turbulence internationale, l’Algérie souhaite accélérer son adhésion au groupe des BRICS et se libérer de l’hégémonie de l’euro et du dollar ».
Ces derniers temps, certains médias algériens ont même inventé un nouvel acronyme, BRICSA (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Algérie), suggérant ainsi que l’adhésion de leur pays aux BRICS était pratiquement garantie.