(Vidéo) Le roi Mohammed 6 mécontent de la corruption
LE ROI MOHAMMED 6 MÉCONTENT DE LA CORRUPTION AU MAROC
Le président de l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption, Mohamed Bachir Rachdi, a fait part de l’insatisfaction et du mécontentement du roi Mohammed VI face à l’ampleur préoccupante de la corruption au Maroc, malgré les efforts considérables déployés et les mesures juridiques mises en place pour combattre ce phénomène.
Lors de son intervention dans l’émission « Hiwar Fil3omk » diffusée sur le site Al3omk, Mohamed Bachir Rachdi a souligné que le roi Mohammed VI soutient les initiatives de lutte contre la corruption entreprises par l’Instance et les autorités compétentes, mais qu’il attend des résultats concrets.
Selon lui, la communauté internationale ainsi que toutes les institutions nationales et internationales s’accordent sur le fait que la corruption constitue le principal obstacle au développement, car elle entrave les énergies et empêche une participation équitable de tous au progrès du pays, ainsi qu’à la jouissance de leurs droits.
Le roi Mohammed VI est conscient de cette réalité et souhaite voir des avancées significatives dans la lutte contre la corruption.
Mohamed Bachir Rachdi a précisé que malgré les efforts déployés, le coût de la corruption reste élevé, tant au niveau national qu’international.
Malheureusement, les attentes légitimes des citoyens, des acteurs économiques et sociaux ne sont pas pleinement satisfaites.
Il est nécessaire de répondre de manière plus efficace aux aspirations de la population marocaine en matière de transparence, de bonne gouvernance et de justice sociale.
En ce qui concerne la détection des cas de corruption et les mécanismes d’intervention de l’Instance, Mohamed Bachir Rachdi a expliqué que la surveillance se fait en observant les difficultés rencontrées par les citoyens pour accéder aux services publics et à leurs droits, ainsi que les obstacles entravant leur participation économique et leurs opportunités de création de richesses.
Le président de l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption a souligné que l’analyse de la situation économique du pays met en évidence le fait qu’un nombre restreint d’entreprises et d’acteurs économiques concentrent la majorité des transactions, ce qui peut générer des risques de corruption.
L’Instance nationale de probité mène diverses études, notamment sur les citoyens résidant au Maroc et les Marocains à l’étranger, ainsi que sur les entreprises, afin de mieux comprendre la nature et l’étendue de la corruption dans le pays.
Ces études contribueront à une meilleure connaissance des manifestations et des domaines les plus touchés par la corruption, ce qui permettra de mettre en place des stratégies et des actions plus ciblées pour y faire face.
En conclusion, l’Instance nationale de probité, sous la présidence de Mohamed Bachir Rachdi, s’engage à intensifier la lutte contre la corruption et à promouvoir une culture de probité et d’intégrité au sein de la société marocaine.
Des mesures concrètes et des réformes sont nécessaires pour renforcer la transparence, la responsabilité et l’éthique dans tous les secteurs, afin de créer un environnement propice au développement durable et équitable du Maroc.
L’Instance nationale de probité continue ses efforts pour lutter contre la corruption et cherche à mieux comprendre les manifestations de ce fléau afin de prendre des mesures appropriées.