Maroc : vers 2 nouvelles stations de dessalement
UN APPEL D’OFFRES POUR LA CONSTRUCTION DE DEUX NOUVELLES STATIONS DE DESSALEMENT À ESSAOUIRA ET GUELMIM
Dans le contexte de la diminution des ressources hydriques et des défis qui en découlent, le Maroc adopte une approche de plus en plus orientée vers des solutions non conventionnelles.
Pour faire face à cette situation, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a récemment lancé un appel d’offres visant la construction de deux nouvelles stations de dessalement à Essaouira et Guelmim.
Le projet comporte la prise d’eau de mer, la station de dessalement, les réservoirs d’eau dessalée, les ouvrages de rejet des saumures et les adductions d’eau potable vers les villes concernées.
La future construction de ces nouvelles stations de dessalement constitue une étape importante dans les efforts du Maroc pour diversifier ses sources d’eau et garantir un approvisionnement adéquat en eau potable.
En utilisant des technologies de dessalement, le pays cherche à exploiter davantage les ressources en eau disponibles, notamment l’eau de mer, pour répondre aux besoins croissants de sa population.
Essaouira et Guelmim ont été sélectionnées comme sites pour ces nouvelles installations en raison de leur potentiel en termes de disponibilité des ressources hydriques et de leur importance stratégique dans la région.
Ces stations de dessalement joueront un rôle essentiel dans la fourniture d’eau potable de qualité à ces zones et contribueront à renforcer la résilience du Maroc face aux défis liés à l’eau.
L’appel d’offres lancé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable offre l’opportunité à des entreprises spécialisées dans le domaine du dessalement de soumissionner pour la réalisation de ces projets.
Cette initiative témoigne de l’engagement du Maroc à explorer de nouvelles voies pour répondre à ses besoins en eau et à développer des solutions durables pour faire face aux enjeux de la raréfaction des ressources hydriques.
Il convient de rappeler que le mardi 9 mai dernier, Sa Majesté le roi Mohammed VI a présidé une séance de travail dédiée au suivi du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation pour la période 2020-2027.
Une augmentation significative des investissements a été allouée à ce programme, portant son budget global à 143 milliards de dirhams.
Au cours de cette réunion, le roi Mohammed VI a souligné l’importance d’accélérer les projets visant à exploiter les ressources en eau non conventionnelles, notamment en programmant la construction de stations de dessalement de l’eau de mer et en augmentant les capacités de réutilisation des eaux usées traitées.
Cette rencontre témoigne de l’engagement ferme du roi Mohammed VI envers la gestion efficace des ressources hydriques du Maroc et la garantie d’un approvisionnement en eau potable durable.
En investissant davantage dans le programme, le pays renforce sa volonté de répondre aux besoins croissants en eau potable, tout en adoptant des approches novatrices telles que le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées.
En mettant l’accent sur les projets de mobilisation des eaux non conventionnelles, le Maroc cherche à diversifier ses sources d’eau et à faire face aux défis posés par la raréfaction des ressources hydriques.
Cette vision stratégique témoigne de la préoccupation du roi Mohammed VI pour la sécurité hydrique du pays et son engagement en faveur du développement durable.
Grâce à cette séance de travail et aux mesures prises pour accélérer les projets de mobilisation des eaux non conventionnelles, le Maroc renforce ses capacités à assurer un approvisionnement en eau potable adéquat, à promouvoir l’irrigation agricole durable et à protéger les ressources hydriques essentielles pour le bien-être de sa population et le développement économique du pays.