Soudan : le Maroc appelle les Marocains à la prudence
COMBATS AU SOUDAN : L’AMBASSADE DU MAROC À KHARTOUM APPELLE LES MAROCAINS À LA PRUDENCE
À la lumière des événements en cours dans la République du Soudan, l’ambassade du Maroc à Khartoum appelle les Marocains à la prudence.
Dans un communiqué publié suite aux combats au Soudan, l’ambassade du Maroc à Khartoum, a appelé les Marocains résidants dans ce pays à :
– Ne pas quitter leurs maisons pour le moment
– Rester vigilants et éviter de se retrouver dans des zones où des affrontements de quelque nature que soit
– Respecter les directives émises par les autorités soudanaises compétentes et à ne pas les enfreindre.
À la lumière des événements en cours dans la République du Soudan, l’ambassade indique également dans son communiqué avoir mis à la disposition de tous les citoyens marocains au Soudan le numéro de téléphone, 00249123613284, pour communiquer et apporter l’aide et le soutien nécessaires.
Il appelle, par ailleurs, les Marocains souhaitant se rendre au Soudan à reporter leur voyage pour l’heure.
Soudan: des combats entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide
L’armée soudanaise a annoncé avoir frappé samedi des bases des paramilitaires qui disent avoir pris le contrôle de l’aéroport et du palais présidentiel de Khartoum.
« L’armée de l’air soudanaise a détruit les bases de Tiba et Soba (à Khartoum) appartenant à la milice des Forces de soutien rapide » (FSR), a indiqué l’armée dans un communiqué, ajoutant qu’elle traquait les combattants des FSR, tout en exhortant les civils à rester chez eux.
Les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo assurent tenir l’aéroport international et le palais présidentiel et appellent l’ensemble de la population, parmi laquelle les soldats, à se retourner contre l’armée.
En face, l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, a dit que son aviation menait des « opérations » contre l' »ennemi ».
Jeudi, l’armée dénonçait déjà un déploiement « dangereux » des paramilitaires à Khartoum et dans d’autres villes sans « la moindre coordination avec le commandement des forces armées ».