vendredi, novembre 22, 2024
InternationalNationalSociété

Tindouf : colère contre la milice séparatiste polisario

TINDOUF : COLÈRE CONTRE LA MILICE SÉPARATISTE POLISARIO

Une nouvelle manifestation de la colère qui se fait ressentir dans les camps de la honte à Tindouf en Algérie a éclaté rapporte le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (Forsatin).

La jeunesse, qui souffre depuis longtemps d’oppression et d’un manque de perspectives d’avenir, a intensifié son expression de protestation.

On note un changement de stratégie de la résistance contre le Polisario, la milice armée par Alger, depuis le dernier congrès qui a vu la reconduction de Ben Bettouch à la tête du groupe séparatiste sur instruction des Cabranates.

Les jeunes ne sont plus satisfaits des slogans et cherchent des nouvelles approches, ce qui a suscité la colère des « dirigeants » de la milice séparatiste, qui ont alors entrepris des représailles contre les familles des jeunes à coups de perquisitions nocturnes, de dégradations et de maltraitance touchant même des femmes et des enfants, en plein mois de Ramadan.

Cette situation a attisé la colère des jeunes qui ont décidé de riposter en attaquant des fiefs « officiels » de la milice séparatiste, comme le « centre de la gendarmerie du camp Dakhla », qu’ils ont incendié, et ils ont promis de cibler d’autres forteresses des séparatistes.




Il est rappelé que le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (Forsatin) avait déjà alerté en février dernier sur la situation « alarmante » des droits de l’Homme dans les camps des séquestrés en Algérie, ainsi que sur la nature des crimes et violations flagrantes commis sur le territoire algérien, y compris les camps-prisons à ciel ouvert de Tindouf.

Le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf s’est basé sur un rapport du Département d’État américain qui « a révélé l’étendue des abus qui se produisent dans les camps et les restrictions à la liberté d’expression, et dans divers aspects de la vie, y compris le harcèlement des militants et des opposants à la direction du Polisario ».

On rapporte que des violations graves des droits humains ont eu lieu dans les camps de Tindouf en Algérie, avec l’approbation tacite du gouvernement algérien.

Les jeunes qui refusent de prendre les armes contre le Maroc sont arrêtés et soumis à des traitements inhumains, tels que la torture et l’exécution sommaire, après avoir été transférés dans des centres de détention secrets, notamment des prisons, des souterrains et des caves.




Selon le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf, ces centres de détention sont connus pour être des lieux de détention illégaux et non officiels, où les détenus sont soumis à des traitements inhumains et à des actes de torture atroces.

Les jeunes sont souvent accusés de trahison pour avoir refusé de rejoindre le Front Polisario, qui mène une guérilla contre le Maroc dans le Sahara occidental.

Le rapport du Département d’État américain a également évoqué ces violations des droits humains et a imputé la responsabilité des exécutions et de la liquidation illégale des militants concernés au régime algérien.

Ces actes sont perpétrés en toute impunité, sans que les auteurs ne soient jamais traduits en justice.

Ces violations des droits humains ont été largement condamnées par la communauté internationale, qui demande au gouvernement algérien de mettre fin à ces pratiques et de garantir la protection des droits humains dans les camps de Tindouf.