Diplomatie sportive: le Maroc gagne du terrain
DIPLOMATIE SPORTIVE: COMMENT LE ROYAUME DU MAROC GAGNE DU TERRAIN
À noter que le terme de « diplomatie sportive » désigne l’utilisation stratégique du sport dans le but d’atteindre des objectifs dans le domaine des relations extérieures.
Il est incontestable que le sport contribue à forger l’image d’un pays à l’échelle internationale, une réalité que le Maroc a compris depuis longtemps et sur laquelle il travaille depuis au moins 2015. Les résultats obtenus à ce jour sont plus qu’encourageants.
Le Maroc a compris l’importance du soft power sportif dès 2015, notamment en ce qui concerne l’image d’un pays à l’échelle internationale.
La Fédération royale marocaine de football (FRMF) s’est alors lancée dans une grande dynamique de coopération avec les fédérations africaines en signant des accords de partenariat avec les fédérations du Burkina Faso, de la Gambie, du Rwanda et du Burundi.
Au fil des années, cet effort s’est accentué et a conduit à plus de 40 conventions en 2016. L’impact de ces conventions sur le football africain a été tel que la plupart ont été reconduites en 2019.
En ce qui concerne l’organisation d’événements sportifs, le Maroc a démontré sa capacité à les organiser avec succès et à être une vitrine de la stabilité politique et sociale d’un pays.
Les trois éditions du Mondial des clubs ont été particulièrement remarquables et ont montré ce dont le Maroc était capable.
Le Maroc a également compris l’importance de sa présence dans les instances sportives internationales et a été très actif à cet égard.
Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération royale marocaine de football, est un exemple de cette présence influente. Depuis 2014, il a occupé plusieurs postes à responsabilité au sein de la CAF, dont celui de vice-président en 2017, avant d’être élu au conseil exécutif de la FIFA en 2021.
Enfin, le Maroc sait profiter des opportunités offertes par le sport pour renforcer son influence diplomatique.
Un exemple récent est l’annonce de sa candidature pour l’organisation du Mondial 2030, qui est intervenue au moment où l’on étudiait les chances du Maroc d’organiser la Coupe d’Afrique des nations de football en 2025, une organisation que l’Algérie dispute également.
Cette annonce a été qualifiée de « coup d’éclat diplomatique ».