Conseil de sécurité: le Maroc demande 2 sièges à l’Afrique
LE MAROC DEMANDE 2 SIÈGES PERMANENTS À L’AFRIQUE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ
La réforme du Conseil de sécurité, refait surface. Un projet qui concerne le royaume du Maroc. À l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, le royaume du Maroc a appelé à accorder au continent africain deux sièges permanents dans le futur tour de table du Conseil de sécurité, avec le droit de véto.
La requête marocaine est conforme à une vieille revendication de l’Union africaine qu’elle réitère à l’occasion de ses sommets.
L’Algérie plaide également la même demande. L’Union africaine a constitué à cet effet un organe composé de 10 pays africains (l’Algérie, la Libye, le Sénégal, la Sierra Leone, la Namibie, la Zambie, le Kenya, l’Ouganda, le Congo et la Guinée équatoriale) chargé de suivre le sujet au sein de l’Union africaine. Une instance ayant pour objectif de défendre les droits des États du continent dans le projet de la réforme du Conseil de sécurité.
À l’Organisation des Nations unies, le représentant du royaume du Maroc a également demandé d’attribuer un siège permanent à la Ligue arabe dans l’instance exécutive des Nations unies et trois autres non-permanents à l’Afrique.
Pour rappel, le royaume du Maroc prévoit de présenter sa candidature à l’adhésion au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies pour le mandat 2028-2029.
Une annonce faite par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’occasion d’un point de presse animé, le 4 octobre à Rabat, avec son homologue de Luxembourg, Jean Asselborn, qui effectuait alors une visite au Maroc.
Le chef de la diplomatie s’était félicité, dans une déclaration, de l’appui du Luxembourg à la candidature du royaume du Maroc.
Pour rappel, le royaume du Maroc a siégé au sein de l’instance exécutive des Nations unies en tant que membre non-permanent à 3 reprises : 1963-1964, 1992-1993 et 2012-2013.
La candidature marocaine, au nom de l’Afrique, doit être examinée au printemps de 2027 par l’Assemblée générale des Nations unies.