vendredi, novembre 22, 2024
InternationalNational

Nasser Bourita: la pseudo “rasd” à l’Union africaine, “une anomalie”

NASSER BOURITA : LA PRÉSENCE DE LA PSEUDO “RASD” EST “UNE ANOMALIE” AU SEIN DE L’UNION AFRICAINE

La présence de la pseudo “rasd” est “un obstacle institutionnel” et “une anomalie” au sein de l’Union africaine (UA), a soutenu, à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“L’existence de la pseudo +rasd+ est une aberration juridique car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international”, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, qui recevait d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains, signataires de l’”Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-rasd de l’Union Africaine”, dit “Appel de Tanger”.

“Sa présence est un obstacle institutionnel et une anomalie au sein de l’organisation panafricaine”, a indiqué le ministre, expliquant que l’existence de la “rasd” constitue un problème pour l’Afrique.

La création de cette entité fantoche est “une violation” du droit international et des principes de l’unité nationale, a poursuivi Nasser Bourita.

Le chef de la diplomatie marocaine a souligné que la “rasd” incarne “une Afrique de divisions” et “un contre-sens” à la pratique de l’Union africaine.

“On peut construire un plan d’action à partir du +Livre Blanc+ pour approcher les responsables et sensibiliser les juristes et les médias par rapport à cette aberration”, a préconisé Nasser Bourita.

Le ministre marocain des Affaires étrangères estime que “si la rasd est un État, sa première place doit être aux Nations Unies”.

Adopté à l’unanimité par d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains lors de la première réunion de suivi de “l’Appel de Tanger” à l’expulsion de la pseudo “rasd” de l’Union africaine, tenue samedi dernier à Marrakech, le “Livre Blanc” admet que la présence au sein de l’Union africaine de cette émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’Organisation et représente un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale.