vendredi, novembre 22, 2024
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Le polisario accuse l’Espagne de trahison

LE POLISARIO ACCUSE L’ESPAGNE DE TRAHISON

La chaîne de télévision espagnole publique Radiotelevisión Española (RTVE) a interviewé, ce weekend, Brahim Ghali, suite à sa réélection à la tête du groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario ». Il a en effet été reconduit dans ses fonctions pour un nouveau mandat de trois ans. Brahim Ghali a profité de cette interview à la télévision espagnole pour accuser l’Espagne d’avoir «trahi le peuple sahraoui».




Brahim Ghali, chef du groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario » a accusé le Royaume d’Espagne d’avoir «trahi le peuple sahraoui» après son soutien au plan d’autonomie du Sahara occidental, sous souveraineté marocaine, qui a été proposé par le Royaume du Maroc en 2007.

Brahim Ghali a déclaré au cours de cette interview, que ce que le chef du gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez Pérez-Castejón avait fait est «une deuxième trahison historique du peuple sahraoui en moins de 50 ans».

Le secrétaire général du groupe séparatiste armé a affirmé que «la position de l’Espagne doit être conforme au droit international et aux responsabilités historique, morale et juridique de l’Etat espagnol envers la cause du peuple sahraoui».




Brahim Ghali a également affirmé, sans donner de détails, que les milices armées du Polisario «causent de grandes pertes parmi les forces marocaines».

Il accuse le Royaume du Maroc de «couvrir cela». «Je pense que l’État marocain essaie de couvrir la réalité au niveau officiel. Mais il faut aller vers les familles des victimes, il y a beaucoup de victimes (parmi l’armée marocaine NDLR)», a-t-il avancé.

Le chef du groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario » a également accusé le royaume du Maroc de manque «de volonté politique pour parvenir à une solution juste et définitive qui respecte le droit international».

«Le Front Polisario et tous ses combattants n’ont jamais fermé la porte aux négociations et à une solution politique et pacifique au conflit», a-t-il encore dit.