Maroc: des appels à déclarer l’état d’urgence climatique
DES ONGS DEMANDENT AU GOUVERNEMENT DE DÉCLARER L’ÉTAT D’URGENCE CLIMATIQUE
POUR ATTIRER L’ATTENTION SUR LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE AU ROYAUME DU MAROC ET SES RÉPERCUSSIONS, DES ONGS SONT MONTÉES AU CRÉNEAU, APPELANT LE GOUVERNEMENT À DÉCLARER L’ÉTAT D’URGENCE CLIMATIQUE.
L’Association Nationale Maroc des Amis de l’Environnement et le Mouvement des jeunes marocains pour le climat viennent d’initier une pétition électronique pour tirer la sonnette d’alarme et attirer l’attention des autorités compétentes sur le réchauffement climatique et ses dangers.
Soulignant que «le Maroc fait face à une sécheresse record, des vagues de chaleur extrême, des sécheresses et des inondations dévastatrices, en plus des incendies ayant ravagé environ 10.500 hectares de végétation pendant la période allant du 13 au 18 juillet 2022», les ONG demandent au gouvernement de «déclarer l’état d’urgence climatique».
À ce propos, les deux ONGs estiment que la protection de l’environnement exige des mesures urgentes, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia.
Les militants de ces ONGs demandent «la déclaration de l’état d’urgence climatique avec reconnaissance officielle des changements climatiques au Maroc, notamment l’état d’urgence hydrique, qui ont nécessité la mise en place d’un Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI) 2020-2027».
Dans le même sillage, le quotidien évoque le rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat mondial en 2022.
Ce rapport, poursuit le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia, révèle que «le Maroc fait face à une sécheresse record jamais enregistrée depuis 40 ans à cause des impacts des changements climatiques».
La même source ajoute que «les huit dernières années sont en passe de devenir les plus chaudes jamais enregistrées, sous l’effet de l’augmentation constante des concentrations de gaz à effet de serre et de la chaleur accumulée».
Le même rapport, qui tire la sonnette d’alarme sur les changements climatiques dans le monde, rappelle le quotidien, fait savoir que, «dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, le réchauffement climatique est deux fois plus rapide qu’ailleurs».
Autant dire que les manifestations et les répercussions de ce changement climatique sont de plus en plus spectaculaires et exigent des mesures urgentes pour limiter les dégâts.