L’Algérie empêche l’Espagne d’enquêter sur le faux passeport de Brahim Ghali
L’ALGÉRIE BLOQUE LA COMMISSION ROGATOIRE ESPAGNOLE SUR LE FAUX PASSEPORT DE BRAHIM GHALI
Le président du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse a validé, en septembre, une demande du juge d’instruction Rafael Lasala relative à la constitution d’une commission rogatoire devant se rendre en Algérie pour enquêter sur le faux passeport de Brahim Ghali.
Depuis, les autorités algériennes ont complètement ignoré de répondre à la requête formulée par la justice espagnole. Face à ce blocage, le juge d’instruction, Rafael Lasala a été contraint de suspendre temporairement ce volet de l’enquête sur les circonstances de l’entrée de Brahim Ghali en Espagne, en avril 2021. Il souhaite un éventuel assouplissement de la position de l’Algérie pour reprendre ses investigations, rapportent des médias ibériques. Hier, le quotidien ABC a rappelé que le chef du Polisario a accédé au territoire espagnol avec un faux passeport algérien du nom de Mohamed Benbatouche, un ambassadeur à la retraite.
Le juge d’instruction, Rafael Lasala a décidé, lundi, d’accuser le fils du chef du groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario », El Ouali Sidi Mustapha «pour délivrance du faux passeport avec lequel son père a été secrètement admis à l’hôpital de Logroño, il y a un an et demi», a rapporté lundi le quotidien espagnol ABC. L’Espagne et l’Algérie avaient signé en 2002 une convention d’entraide judiciaire qui établissait «l’engagement» des deux parties à s’accorder un soutien mutuel. L’Algérie ne respecte apparement pas cet engagement.