Temara: arrestation d’un individu qui truquait des photos de la famille royale
TEMARA: ARRESTATION DE L’INDIVIDU QUI FALSIFIAIT DES PHOTOS DE LA FAMILLE ROYALE
Pour faire chanter ses victimes, il créait de faux compte sur les réseaux sociaux sur lequel il publiait des photomontages des membres de la famille royale. Il est poursuivi, entre autres, pour diffamation et tentative d’extorsion de fonds.
L’arnaqueur qui a défrayé la chronique à Skhirat-Temara est sous les verrous.
Le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Temara a ordonné sa mise en garde à vue et il a été incarcéré à la prison El Ajat-1, rapporte le quotidien arabophone Assabah dans son édition du week-end des 3 et 4 décembre.
Il a été arrêté en flagrant délit et sera poursuivi, entre autres, pour arnaque, chantage, diffamation et tentative d’extorsion de fonds.
R.A, qui se présente comme journaliste, a semé la terreur notamment parmi les responsables et présidents de commune qui relèvent de la préfecture de Skhirat-Temara, rappelle le quotidien.
Il a créé une page sur le réseau social Facebook et a commencé à faire chanter le président d’une commune en publiant de fausses informations sur lui et d’autres responsables locaux.
Plus récemment, il est passé à la vitesse supérieure, créant un faux compte sur Facebook qu’il a attribué au même président de commune.
Il a ensuite commencé, poursuit Assabah, à publier des photos-montage, que le quotidien qualifie d’immoraux, des membres de la famille royale.
C’était il y a deux semaines.
Son stratagème a vite été démasqué, puisque le président de commune en question ne dispose d’aucun compte sur les réseaux sociaux.
La victime a déposé plainte et le faux journaliste a été arrêté.
Les services de la gendarmerie ont mené une enquête, sur ordre du ministère public, et il s’est avéré que d’autres personnes, dont un promoteur immobilier, ont également été victimes des pratiques de cet arnaqueur.
Ce dernier a publié de fausses informations selon lesquelles le projet mené par le promoteur immobilier n’était pas autorisé.
Ce qui lui a créé des problèmes avec ses clients qui ont exigé la restitution des sommes qu’ils avaient avancées.
Après son arrestation, poursuit le quotidien, le mis en cause a affirmé être journaliste.
Mais après vérification, ce n’est pas le cas.
Devant le procureur du Roi, le faux journaliste voulait sans doute obtenir une poursuite sur la base du code de la presse.
Le Parquet en a décidé autrement, et a considéré que les faits qui lui sont reprochés tombaient sous le coup du code pénal.
Il sera finalement poursuivi pour diffamation, publication de photos et de propos de personnes sans leur consentement et dans l’intention de leur porter préjudice ainsi que pour tentative d’extorsion de fonds.