Panique à bord d’un vol de Royal Air Maroc
PANIQUE À BORD D’UN VOL DE ROYAL AIR MAROC
Un passager de Royal Air Maroc en provenance de Lisbonne à destination du Caire via Casablanca, raconte comment s’est passé son vol à bord du Boeing 737-800 au cours duquel une urgence médicale est survenue.
Arrivé à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, le passager découvre le salon et le lounge Zenith I avant d’embarquer pour le Caire. Pour ce vol de nuit qui va durer cinq heures, la compagnie aérienne marocaine a prévu une couverture et un oreiller à chaque passager, un geste apprécié par le voyageur. L’avion doit survoler l’Espagne, les Îles Baléares, la Sardaigne, la Sicile avant d’atteindre l’Égypte et sa capitale par le nord, explique-t-il à Flight Report. Alors que l’appareil survole Murcia, le passager qui s’était endormi, raconte qu’il s’est « réveillé brusquement par les cris de la passagère devant moi (Mme. 8F). Elle essaye d’attirer l’attention sur Mr 8C qui est en pleine crise de convulsions.
Elle se lève, saute par-dessus les deux passagers assis à côté d’elle et commence à s’occuper de Mr. 8C avec l’aide de Mr. 9C. Les PNC arrivent très vite, allument les lumières de la cabine et font un appel à médecins tandis que Mr. 9C et Mme 8F allongent le passager au sol, maintenant inconscient ». Et d’ajouter : « Le passager est resté longtemps inconscient au sol tandis que les médecins essayaient de comprendre ce qu’il pouvait lui arriver. C’était assez choquant. Au bout d’un moment, les médecins demandent s’il y a des diabétiques dans l’avion. Un homme se présente avec un glucomètre, un appareil qui permet de mesurer le taux de sucre dans le sang. Un peu plus tard, une nouvelle annonce est faite dans l’avion demandant de l’insuline.
Une autre personne se présente avec et les médecins lui font une piqûre d’insuline. L’homme se réveille quelques minutes plus tard, un peu chamboulé mais bien ». Le passager dit avoir craint que le vol fasse « un arrêt d’urgence à Catane, voir pire ». Il précise en outre que le passager malade et sa femme ainsi que Mme 8F et un médecin sont Espagnols, tandis que 2 autres médecins sont Marocains. « Ils ont été très efficaces malgré les échanges qui devaient être en 3 langues (Anglais, Arabe et Espagnol). Alors chapeau à Mme 8F, aux médecins et à l’équipage qui ont vraiment assuré », conclut-il.