La dévolution par l’Algérie de ses compétences à un groupe armé séparatiste, situation “inédite” au regard du Droit International
LA DÉVOLUTION PAR L’ALGÉRIE DE SES COMPÉTENCES À UN GROUPE ARMÉ SÉPARATISTE, SITUATION “INÉDITE” AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL (AMBASSADEUR)
La dévolution par l’Algérie de compétences nationales à un groupe armé séparatiste constitue une situation “inédite” au regard du Droit International, a souligné, mercredi, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber.
Dans la déclaration du Royaume du Maroc à la 73ème Session du Comité Exécutif du Programme du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, a regretté la situation “critique” dans laquelle survivent les populations dans les camps de Tindouf, rappelant que la localisation géographique des camps sur le territoire algérien, couplée avec sa gestion de fait, par un groupe armé séparatiste, est “une situation exceptionnelle et inédite au regard du droit international”.
“Nous regrettons la dévolution de compétences nationales à un groupe armé séparatiste. Il ne peut en effet y avoir de délégation de souveraineté, et donc de responsabilité, de la part d’un État, à un acteur non étatique, militaire de surcroît, sur son territoire, comme c’est le cas des camps de Tindouf, qui sont gérés de facto par des milices, auxquelles l’Algérie a dévolu son autorité, en flagrante violation du Droit International”, a souligné Omar Zniber.
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, a rappelé que le Comité des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies en a attesté dans ses observations finales sur le quatrième rapport périodique de l’Algérie, adoptées en juillet 2018.
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, a appelé la communauté internationale, les donateurs et les organisations compris, de confronter l’Algérie à sa responsabilité de permettre au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés le recensement des populations qui sont séquestrées tel qu’exigé par les résolutions du Conseil de Sécurité, dont la dernière résolution 2602 (2021) demandant à nouveau que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf soit envisagé.
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, a rappelé également le rapport du Bureau de l’Inspection Général du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, qui souligne, concernant cette situation, que « l’absence d’enregistrement d’une population de réfugiés pendant une période aussi prolongée constitue une situation anormale et unique dans les annales du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés ».
“L’absence d’un recensement rend impossible l’évaluation des besoins des séquestrés en aide humanitaire qui font l’objet de détournement de la part des séparatistes et de leur mentor, comme cela a été documenté par les instances internationales”, a fait remarquer l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber.