vendredi, novembre 22, 2024
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Le match des Lions de l’Atlas vu par la presse chilienne

LE MATCH DES LIONS DE L’ATLAS VU PAR LA PRESSE CHILIENNE

Au lendemain de la victoire de la sélection nationale de football en match amical face à son homologue du Chili, la presse sportive chilienne a souligné «l’intensité» et «la vigueur» du jeu déployé par le onze national, la veille à Barcelone.




Le grand quotidien chilien El Mercurio rapporte plusieurs réactions de joueurs chiliens qui ont souligné «l’organisation de l’équipe rivale qui nous a empêché de marquer des buts.

Il nous a été difficile de prospérer sur le terrain», ont-ils constaté.

Selon leur analyse du match, les joueurs marocains «ont été plus dangereux sur le terrain, ce qui a conduit au résultat que l’on connait, avec énormément de danger sur les bandes latérales».

Le défenseur Gary Medel a reconnu que les marocains «nous ont dépassés sur les bandes et en milieu de terrain.

Nous avons manqué de vigueur et d’intelligence pour jouer leur jeu».

Pour l’attaquant de Marseille Alexis Sánchez, les joueurs marocains «ont été plus intenses que nous», mettant en cause «la circulation de ballon, prévisible et lente», dans le camp chilien.




L’autre grand quotidien Chilien, La Tercera, a livré lui aussi son analyse de la performance du onze marocain sous le titre «La Roja de (l’entraineur) Berizzo s’incline face au rythme du Maroc».

Le commentateur du journal écrit que la sélection chilienne qui continue de rechercher son identité, «n’a rien pu faire face à une équipe mondialiste qui l’a emporté 2-0 de manière justifiée».

«Au delà du résultat, ajoute le commentateur, la première et grande différence entre les deux équipes a été le rythme.

Le Chili a éprouvé des difficultés pour contrecarrer la verticalité des maghrébins qui ont exploité les espaces ouverts sur les bandes», côté chilien.

Le journal La Nacion constate que le onze chilien a été «dépassé en rapidité, en vigueur et en stratégie» par son homologue marocain.

Sur l’aile droite du terrain, «les passes de Achraf Hakimi et Hakim Ziyech ont fait des dégâts, alors que Ben Brereton s’est senti trop solitaire», déplore enfin La nacion.