(Vidéo) Variole du singe: 3 cas suspects enregistrés au Maroc
(VIDÉO) VARIOLE DU SINGE: TROIS CAS SUSPECTS ENREGISTRÉS AU MAROC
Le ministère de la Santé a annoncé, ce lundi 23 mai 2022, l’enregistrement de trois cas suspects de variole de singe au Maroc.
Les personnes concernées sont actuellement sous surveillance sanitaire en attente des résultats définitifs.
Dans le cadre de son plan de veille et de riposte contre la variole de singe qui se propage actuellement dans plusieurs pays du monde, le ministère de la santé vient d’annoncer l’enregistrement de trois cas suspects de Monkeypox.
Les trois personnes en question font l’objet d’analyses médicales en attente de résultats, a souligné le Dr Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national d’opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux ce lundi 23 mai 2022.
Ces trois cas sont actuellement en bonne santé, sous soins et suivi sanitaire, a précisé Dr Mouad Mrabet.
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a lancé un plan national de veille et de riposte contre la variole du singe au moment où la propagation de la maladie a mis en alerte plusieurs scientifiques puisqu’elle a dépassé les frontières de l’Europe et a été déclarée aux États-Unis, au Canada, en Israël et en République démocratique du Congo.
Ce plan de riposte commence d’abord par définir la maladie, le Monkeypox, avant d’évoquer le mode de transmission et d’énumérer ses symptômes.
La variole du singe est une zoonose virale qui sévit principalement dans les zones de forêt tropicale humide d’Afrique centrale et occidentale avec occasionnellement des cas exportés à l’étranger.
«Le monkeypox est une maladie émergente, reconnue comme l’infection à orthopoxvirus la plus importante chez l’homme à l’ère post-éradication de la variole», précise la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies du ministère de la Santé.
En ce qui concerne la transmission de l’animal à l’homme, elle peut se produire par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou lésions cutanées ou muqueuses d’animaux infectés: des écureuils à corde, des écureuils arboricoles, des rats braconnés de Gambie, des loirs, et différents types de singes.
La transmission inter-humaine peut résulter d’un contact étroit avec des sécrétions respiratoires ou des lésions cutanées d’une personne infectée ou encore des objets récemment contaminés.
La transmission par gouttelettes respiratoires nécessite généralement un contact face à face prolongé, ce qui exposerait davantage les agents de santé et les membres d’un même ménage.
Au moins huit pays européens avaient vendredi signalé des cas, selon l’OMS, ainsi que l’Australie, le Canada et les États-Unis, des pays où sa présence est inhabituelle.
Elle est présente en temps normal, considérée comme «endémique», dans 11 pays d’Afrique.