vendredi, novembre 22, 2024
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« Les premiers à souffrir du refus du visa français sont les Franco-marocains »

« Les premiers à souffrir du refus du visa français sont les Franco-marocains »




Les difficultés liées à l’obtention du visa français subsistent toujours. M’jid El Guerrab, député de la neuvième circonscription des Français de l’étranger affirme que les Français de l’étranger notamment les binationaux (les Franco-marocains et autres) sont les premiers à souffrir du refus de la délivrance de visas depuis le 28 septembre 2021, date à laquelle la France a décidé de réduire de 50% le quota des visas accordés au Royaume du Maroc. « Aujourd’hui, vous avez 80% des Français qui résident à l’étranger qui sont des binationaux. Ce sont les premiers à souffrir de cette restriction des visas », explique à Le360 l’élu.




La France continue de délivrer le visa aux demandeurs mais la rigueur est de mise. « Lorsqu’un dossier est incomplet, n’est pas rempli dans les règles de l’art, il y a un refus systématique », souligne-t-il. Pour illustrer ses propos, il donne comme un exemple la réservation d’hôtel. « Lorsqu’on dépose son dossier de demande de visa avec par exemple une réservation d’hôtel alors qu’on est hébergé chez des amis ou de la famille, c’est considéré comme un critère de refus. Et si vous êtes hébergé chez quelqu’un, il faut une lettre de la mairie qui le stipule, et non pas uniquement une lettre manuscrite. Avant, c’était toléré, maintenant ce n’est plus accepté », précise-t-il.




M’jid El Guerrab a également parlé de la validité du visa français qui était de quatre ans. Désormais, « la validité du visa correspond souvent et de manière stricte à la durée de son séjour », fait-il savoir. Il garde l’espoir de voir le dossier de la délivrance des visas se régler. Toutefois, le Maroc doit remplir une condition sine qua non. « La France demande à ce qu’il y ait une coopération en termes d’immigration. C’est-à-dire, lorsqu’un émigré en situation illégale en France, qui a commis un délit ou qui est en passe d’être classé S, le pays d’accueil duquel il est parti devrait le recueillir comme c’était le cas en 2020 ».