vendredi, novembre 22, 2024
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UNESCO: le Maroc élu à la Présidence du comité du Patrimoine mondial Immatériel

UNESCO: le Royaume du Maroc élu à la Présidence du comité du Patrimoine mondial Immatériel




Le Royaume du Maroc a été élu, ce vendredi, Président du Comité du Patrimoine Mondial Immatériel de l’UNESCO pour l’année 2022.

Représenté par Samir Addahre, Ambassadeur du Maroc, le Royaume a été élu à l’unanimité des 24 États membres du comité, Président de sa 17ème session qui se tiendra du 28 novembre au 3 décembre 2022.






Pour rappel, le Maroc a assuré la vice-présidence du même poste lors de la 16ème session qui s’était tenue virtuellement du 13 au 18 décembre 2021.

Le Comité est composé de 24 représentants élus parmi les 180 États parties à la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le Comité a inscrit lors de sa 16ème session 43 nouveaux éléments sur les listes du patrimoine immatériel, dont la Tbourida, la calligraphie arabe et la fauconnerie.

Les 24 pays membres actuels du comité sont l’Arabie Saoudite, l’Azerbaïdjan, le Botswana, le Brésil, le Cameroun, la Chine, la Côte d’Ivoire, Djibouti, la Jamaïque, le Japon, le Kazakhstan, le Koweït, Panamá, les Pays-Bas, le Pérou, la Pologne, la République de Corée, le Rwanda, le Sri Lanka, la Suède, la Suisse, la Tchéquie, le Togo ainsi que le Royaume du Maroc qui occupait la vice-présidence du comité depuis le 17 décembre dernier.

Le comité est chargé notamment de promouvoir les objectifs de la Convention de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de formuler des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Il étudie les demandes d’inscription sur les listes de l’UNESCO, ainsi que des propositions de programmes ou de projets.




Le comité est aussi responsable de fournir une assistance internationale en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Il est également chargé de la mise en œuvre de la Convention de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, principalement à travers l’élaboration d’une série de directives opérationnelles et d’un plan pour l’utilisation des ressources du Fonds pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel tel que défini dans l’article 25 de la Convention.

Il soumet ces documents à l’Assemblée Générale pour approbation. La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est un traité de l’UNESCO adopté par la Conférence générale de l’organisation onusienne le 17 octobre 2003 et entré en vigueur en 2006.

Elle a pour objectifs de veiller à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, au respect du patrimoine culturel immatériel des communautés, des groupes et des individus concernés, à la sensibilisation aux niveaux local, national et international à l’importance du patrimoine culturel immatériel et de son appréciation mutuelle et à la coopération et l’assistance internationales en la matière.

La notion de « patrimoine culturel » a évolué ces dernières décennies, en partie du fait des instruments mis en place par l’UNESCO.




Au-delà des monuments et des collections d’objets, le patrimoine culturel englobe désormais les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises aux générations futures, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel.

Selon l’UNESCO, le patrimoine culturel immatériel est un facteur important du maintien de la diversité culturelle face à la mondialisation croissante.

Selon l’UNESCO, l’importance du patrimoine culturel immatériel ne réside pas tant dans la manifestation culturelle elle-même que dans la richesse des connaissances et du savoir-faire qu’il transmet d’une génération à une autre.

Cette transmission du savoir a une valeur sociale et économique pertinente pour les groupes minoritaires comme pour les groupes sociaux majoritaires à l’intérieur d’un État, et est tout aussi importante pour les pays en développement que pour les pays développés.