vendredi, novembre 22, 2024
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(Vidéos) Ukraine: les Arabes et les Noirs victimes de discrimination raciale

(Vidéos) Ukraine: les Arabes et les Noirs victimes de discrimination raciale




Les autorités ukrainiennes sont accusées d’actes et de propos discriminatoires envers les non Ukrainiens, surtout les Arabes et les Africains.

Des accusations étayées par des enregistrements vidéo diffusées sur les réseaux sociaux et montrant des étudiants arabes et des civils se plaindre de la discrimination pratiquée à leur encontre par les autorités ukrainiennes.

Environ 9000 marocains encore sur place sont concernés par la situation.

« Les Africains ont été contraints d’attendre que tous les Ukrainiens soient montés à bord des trains avant d’y être autorisés ».

C’est l’une des vidéos qui fait le tour des réseaux sociaux depuis samedi soir, et qui est vivement critiquée par des militants des droits de l’homme et des journalistes sur les réseaux sociaux.

Le Royaume du Maroc, le Nigeria et l’Égypte figurent parmi les 10 premiers pays ayant des étudiants en Ukraine, soit plus de 16 000 étudiants, selon le ministère de l’Éducation.




La journaliste de la BBC, Stephanie Hegarty, a déclaré dans un tweet que « les gardes-frontières ukrainiens ont demandé aux civils noirs de retourner à l’arrière de la file d’attente des personnes déplacées vers la Pologne ».

Elle a donné l’exemple d’une étudiante en médecine, de nationalité nigériane qui a dénoncé la situation, accusant les gardes-frontières ukrainiens de renvoyer les Noirs, sous prétexte de donner la priorité aux Ukrainiens.

Des Marocains, des Égyptiens et Tunisiens ont partagé des vidéos sur les réseaux sociaux, affirmant avoir été traités « comme des animaux ».

Des étudiants arabes se sont même vus arracher leurs passeports par des soldats ukrainiens qui leur ont interdit l’entrée en Pologne.

La Russie a envahi l’Ukraine depuis le 24 février, par des tirs nourris et des bombardements intensifs.

Avec les accusations de discrimination et de harcèlement qui pèsent sur les autorités, les associations de défense des droits de l’homme craignent un drame humain encouragé par la guerre.