vendredi, novembre 22, 2024
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Union africaine: une nouvelle composition favorable au Maroc

Union africaine : une nouvelle composition favorable au Royaume du Maroc




Au sein de l’Union africaine, la question du Sahara marocain est promise à davantage de progrès en cette année 2022.

La diplomatie marocaine a réalisé de nombreuses avancées et son prochain mouvement visera à éjecter la pseudo-rasd hors de l’Union africaine.

Un objectif envisageable à la faveur d’un alignement d’étoiles propice à la cause nationale au niveau du mécanisme de la Troïka, mis en place pour accompagner et soutenir les efforts exclusifs des Nations unies.

La décision 693 relative au Sahara marocain, adoptée lors du 31e Sommet de l’Union africaine (UA) à Nouakchott en juillet 2018, tout en consacrant l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution à ce conflit régional, a instauré un mécanisme de Troïka africaine, composée des présidents sortant, en exercice et entrant de l’Union africaine.

Ce mécanisme a été créé pour accompagner et soutenir les efforts exclusifs déployés par les Nations unies pour résoudre ce différend artificiel autour du Sahara marocain.

Aussitôt entré en vigueur, ce mécanisme a toutefois été soumis à des tentatives d’instrumentalisation par le Président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui a été investi de la présidence tournante de l’Union africaine en janvier 2020.

Ces tentatives tendaient à faire porter à l’UA la gestion de la question du Sahara marocain, en contradiction avec les prérogatives de la Troïka telles que définies par la résolution 693.

Cette Troïka verra en 2022 le départ de Cyril Ramaphosa et l’entrée du Président comorien Azali Assoumani (président entrant de l’Union africaine en 2023 car il était 2e vice-président du Président Felix-Antoine Tshisekedi).




Ainsi, en cette année 2022, son tour de table se compose du Président de la République démocratique du Congo, Felix-Antoine Tshisekedi (président sortant de l’Union africaine), du Président du Sénégal, Macky Sall (président en exercice de l’Union africaine) et du Président des Îles Comores, Azali Assoumani (président entrant de l’Union africaine).

La Troïka est composée donc de ces trois pays qui reconnaissent la marocanité du Sahara et y détiennent une représentation consulaire.

Rappelons que lors d’une conférence de presse tenue en février 2021 à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA), le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, avait déclaré au sujet de ce mécanisme de la Troïka que «tout ce qui a été imaginé sous une présidence sud-africaine devra être évalué à l’aune des résultats concrets».

La pseudo-rasd plus que jamais sur une chaise éjectable

Compte tenu de l’évolution récente du dossier du Sahara marocain, l’exclusion ou la suspension de la fantomatique rasd ne serait qu’une question de temps.

Ce devenir est immanquable pour cette entité fantoche, au grand dam de son parrain algérien, d’autant que de plus en plus de voix de pays africains s’élèvent pour le revendiquer.

En 2016, une première motion déposée par le Président gabonais Ali Bango avait déjà obtenu une majorité de 28 voix.

Avec les progrès réalisés récemment, atteindre le minimum requis pour faire passer cette motion (37 voix) est très envisageable.

Les derniers développements ont montré à quel point la diplomatie algérienne, qui au moment de la manne pétrolière avait réussi à introduire le Polisario au sein de l’OUA (Organisation de l’unité africaine), est aujourd’hui dépassée par les événements.