Le Maroc réussit son pari industriel et devient un modèle
Le Royaume du Maroc réussit son pari industriel et devient un modèle
Le Royaume du Maroc constitue un exemple pour les autres pays africains en matière d’industrialisation et de promotion des exportations, a indiqué l’expert zambien, Edward Chisanga.
« Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de suivre la voie empruntée par les pays comme le Maroc dont les exportations mondiales de produits manufacturés s’élèvent à 72% », a indiqué Chisanga, membre du Centre international pour le commerce et le développement durable.
Il a ajouté que le Royaume, à l’instar d’autres pays notamment asiatiques comme le Bangladesh et le Vietnam, a su tirer profit des accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à la faveur de ses efforts déployés pour diversifier et industrialiser son économie.
« L’Afrique doit trouver par elle-même une valeur ajoutée à l’exportation en s’engageant avec les pays riches dans l’investissement direct étranger et en développant le secteur privé », a-t-il souligné.
Edward Chisanga a également fait observer que les pays africains devraient créer de la richesse grâce aux exportations de produits manufacturés et aux investissements étrangers directs.
« Pour certains, l’Afrique a été exploitée pendant trop longtemps par des pays riches qui ont fait d’elle un fournisseur de matières premières pour leur industrialisation continue et un importateur des produits finis », a signalé l’expert, appelant les pays africains à ne pas se confiner dans le rôle victime.
Il a expliqué qu’avec des faiblesses structurelles dans la production de produits exportables, en particulier les produits manufacturés, la Zambie et l’Afrique ne peuvent exporter que des matières premières en grande partie sous leur forme brute.
Revenant sur le cas de la Zambie, Edward Chisanga a noté que le pays exporte plus de produits primaires vers la Chine qu’il ne le fait en produits manufacturés, tandis que la Chine exporte plus de produits manufacturés que de produits primaires.
« La Zambie exporte du cuivre brut car elle n’a pas de machines, de compétences humaines et d’infrastructures pour l’intégrer dans un processus industriel et exporter des produits finis », a-t-il regretté.