Maroc: plaidoyer pour réduire l’ampleur de la corruption institutionnalisée
Un plaidoyer pour réduire l’ampleur de la corruption institutionnalisée au Maroc
Le Royaume du Maroc veut amorcer une nouvelle phase dans sa lutte contre la corruption, reposant sur le Nouveau modèle de développement, afin de créer une dynamique équilibrée au service d’une émergence forte, inclusive et durable.
Si l’année 2020 n’a pas été favorable pour établir un véritable diagnostic de la situation de la corruption au Maroc, du fait du Covid-19, l’Instance Nationale de la Probité, de la prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) se projette déjà dans le futur pour sensibiliser sur ce fléau.
Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport annuel 2020, le président de l’INPPLC, Mohammed Bachir Rachdi a fait le point sur les activités menées durant la période, et a lancé un plaidoyer pour une nouvelle phase de lutte contre la corruption, afin de créer une dynamique équilibrée au service d’un développement fort, inclusif et durable.
Selon le président de l’Instance Nationale de la Probité, de la prévention et de la Lutte contre la Corruption, cette nouvelle phase de la lutte contre la corruption doit reposer sur le principe de l’État de droit, tel que recommandé par le Nouveau modèle de développement.
L’instance qu’il dirige est convaincue de son rôle primordial dans le front anti-corruption, a-t-il reconnu, ajoutant qu’elle poursuit la consolidation de sa vision et la construction du référentiel et des fondements de son action future.
Dans son exposé, Mohammed Bachir Rachdi a expliqué que l’année de 2020, a été une période transitoire dans la vie de l’Instance, en raison du processus de concertation, de construction et d’élaboration du nouveau cadre légal qui régit ses missions et son action.