Première condamnation pour trafic de drogue avec des drones entre l’Espagne et le Maroc
Un tribunal de Ceuta a prononcé, ce vendredi, la première condamnation contre l’utilisation de drones pour transporter de la drogue entre l’Espagne et le Royaume du Maroc.
Une nouvelle activité criminelle qui a été détectée par les forces et corps de sécurité de l’État en Espagne et précisément à Ceuta et Melilla, avec la fermeture des frontières avec le Royaume du Maroc, rapportent les médias espagnols.
Ainsi, malgré le fait que la frontière soit restée fermée, la Garde civile a arrêté 126 personnes pour trafic de drogue rien qu’à Melilla.
Des sources judiciaires ont confié que le tribunal correctionnel numéro 2 de Ceuta a condamné l’un des membres de ces organisations appelées «narcodrones» à dix mois de prison et au paiement d’une amende de 600 euros.
Le condamné, identifié comme MAA, originaire de Ceuta, a été surpris par la Garde civile le 3 août dernier alors qu’il venait de récupérer un colis qu’un drone avait transféré du Maroc, dont le vol a été suivi par les agents.
Le colis contenait au total 488 grammes de haschich, une substance narcotique qui était destinée à la vente et qui avait un prix d’environ 2 932,88 euros.
L’homme a récupéré le colis à proximité du centre d’accueil temporaire pour mineurs de Piniers – situé à côté de la frontière avec le Maroc – et a été reconnu coupable de crime contre la santé publique.
Le condamné a reconnu sa culpabilité dans les faits et accepté la peine, qui est la première du genre pour ce nouveau mode de trafic de drogue.
En novembre dernier, les autorités espagnoles à Ceuta ont démantelé un réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogue qui acheminant ses livraisons entre le Maroc et l’enclave à l’aide de drones.
Une action similaire a été menée en juillet, dans l’enclave espagnole, trois arrestations en France, alors que la dernière a été arrêtée en Almáchar (Málaga).

