vendredi, novembre 22, 2024
InternationalNationalPolitique

Nasser Bourita: le Sahara sera inclus dans tout futur accord avec l’UE

Le Sahara sera inclus dans tout futur accord avec l’UE, précise Nasser Bourita




Le discours royal du 6 novembre a tracé le cadre des futures négociations commerciales du Maroc avec ses partenaires internationaux.

Le chef de la diplomatie marocaine l’a réitéré à l’occasion d’une réunion, tenue mardi dernier à huis-clos, de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants.

Le Royaume du Maroc «doit s’affranchir de la logique du chantage qu’exerce l’Europe de temps en temps», précisant que tout futur accord avec l’Union européenne devra «respecter la souveraineté marocaine comme point de départ», en y intégrant le Sahara occidental, rapporte l’agence EFE qui cite un résumé des propos tenus par Nasser Bourita devant les députés.

Devant les membres de la Commission des Affaires étrangères, Bourita a affirmé que la «dynamique renouvelée» avec l’Union européenne nécessite «une plus grande coordination et vigilance».




Ceci face à ce qu’il a qualifié de «manœuvres» du Polisario, en référence à ses recours contre les accords devant la Cour de Justice de l’Union Européenne.

Nasser Bourita a assuré devant les députés que son département «mobilise le soutien nécessaire au sein des institutions de l’Union européenne et des pays membres» pour préparer l’appel de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 29 septembre, annulant les accords de pêche et agricole conclus entre le royaume et l’Union européenne.

«Le Maroc et l’Union européenne entendent corriger les déséquilibres et remettre la situation dans son cours normal», a-t-il promis.

La semaine dernière, les ambassadeurs des Etats de l’Union européenne ont adopté une résolution soutenant la proposition des services juridiques de présenter un recours contre la décision du 29 septembre devant la même juridiction.




Ce feu vert sera officialisé lors de la réunion du conseil des ministres du Développement, prévue le vendredi 19 novembre.

Le chef de la diplomatie marocaine a été interrogé également sur l’état des relations entre l’Espagne et le Royaume du Maroc. Le ministre marocain a indiqué qu’«elles ont vécu une crise sans précédent qui a affecté la confiance mutuelle et a conduit à s’interroger sur le sort de ces relations».

Une référence à l’affaire de l’hospitalisation du chef du groupe séparatiste armé Polisario Brahim Ghali à Logroño.

Et d’ajouter que le Royaume du Maroc «est attaché à l’esprit de bon voisinage et aspire au meilleur des relations avec son voisin du nord, dans le cadre du respect mutuel, du respect des engagements et d’une coopération constructive dans différents domaines afin d’inaugurer une nouvelle étape».