vendredi, novembre 22, 2024
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Gazoduc Maghreb-Europe: le Maroc et l’Espagne à la recherche d’une solution

Gazoduc Maghreb-Europe: le Maroc et l’Espagne toujours à la recherche d’une solution




Le Royaume du Maroc et l’Espagne poursuivent les négociations afin d’assurer l’approvisionnement en gaz des deux pays en cas de non-renouvellement par l’Algérie du contrat de concession du Gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui expire le 31 octobre prochain.




Dans une semaine, le contrat de concession du gazoduc Maghreb-Europe reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc, arrive à expiration.

L’Algérie avait annoncé qu’il ne renouvellerait pas le contrat, après avoir rompu en août ses relations diplomatiques avec le Maroc. Depuis lors, le Royaume du Maroc et l’Espagne, principaux bénéficiaires de ce gazoduc, ont commencé par rechercher des solutions alternatives.

C’est dans ce cadre que s’est tenue le mercredi 20 octobre dernier, une réunion technique entre des experts marocains de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et des représentants du ministère espagnol de l’Energie ainsi que ceux du groupe Enagás et de Naturgy.

Pour le moment, plusieurs scénarios sont en étude, mais rien n’a encore été décidé, confie une source proche du dossier à Le360, précisant qu’une deuxième réunion technique est prévue cette semaine.




En cas de non-renouvellement du contrat du GME, l’Espagne pourra compter sur le Medgaz, un gazoduc le reliant directement à l’Algérie, lui ont assuré les autorités algériennes.

Mais avec une capacité limitée de 8 milliards de mètres cubes par an, ce gazoduc ne pourra pas satisfaire la forte demande espagnole.

Craignant une rupture de l’approvisionnement en gaz, l’Espagne penche plus pour un renouvellement du GME qui a une capacité de plus de 13,5 milliards de mètres cubes par an.

De son côté, le Maroc réitère sa volonté de maintenir le GME, « volonté clairement affirmée de manière constante, à tous les niveaux, depuis plus de trois ans », indiquait le 18 août dernier, Amina Benkhadra, la directrice générale de l’ONHYM, dans une déclaration à la MAP.

En cas de non-reconduction du GME, le Maroc réfléchit à la solution d’importer du gaz depuis l’Espagne via ce même gazoduc.