Rabat: « Journée sans voitures » dimanche 3 octobre
Rabat: « Journée sans voitures » dimanche 3 octobre
À l’instar des grandes capitales mondiales, Rabat s’apprête à accueillir la «Journée sans voitures». Elle sera organisée le dimanche 3 octobre prochain par l’association des jeunes du XXIè siècle, en collaboration avec les autorités locales.
Il s’agit d’une occasion: pour limiter les gaz d’échappement qui sont liés à l’usage intensif des voitures, pour protéger l’environnement et pour améliorer la qualité et le niveau de vie, a indiqué l’association des jeunes du XXIè siècle.
L’événement à proprement parler concerne seulement l’avenue Mohammed V, mais les Rbatis sont appelés à respecter cette restriction d’une manière générale, pour participer aux objectifs sur le long terme de cette journée.
Cette manifestation, qui est à sa 4ème édition, a permis à la capitale marocaine de rejoindre les plus grandes villes au monde qui célèbrent cette journée mondiale, telles que Paris et Bruxelles.
Pour Aziz El Fekkak, le président de l’association des jeunes du XXIè siècle, c’est une action de plus grande ampleur, qui, sur la durée, vise surtout à « sensibiliser les gens à respecter et à protéger l’environnement et à diminuer la production de gaz à effet de serre ».
Et d’ajouter que « parmi les choses qu’on peut faire sur le terrain, il y a l’éco-conduite qui consiste par exemple:
à arrêter le moteur de la voiture quand on s’arrête au feu rouge, à organiser autrement ses déplacements, à abandonner l’usage systématique de la voiture pour toutes les courses de proximité, à entretenir ses pneus, à entretenir sa voiture, etc. ».
D’ailleurs, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué dans un communiqué en marge de la célébration qu’« avec les changements climatiques, la pollution atmosphérique est l’une des principales menaces environnementales pour la santé ».
« Les nouvelles lignes directrices mondiales de l’Organisation mondiale de la Santé sur la qualité de l’air présentent des données montrant clairement les effets néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé, à des concentrations encore plus faibles qu’on ne le croyait auparavant », a-t-il ajouté.
Il s’agit par conséquent d’adopter « de nouveaux seuils de qualité de l’air pour protéger la santé des populations ».