Laâyoune va accueillir la 2ème édition du Forum international sur l’agriculture biosaline
Laâyoune va accueillir la 2ème édition du Forum international sur l’agriculture biosaline
Laâyoune va accueillir la deuxième édition du Forum international sur l’agriculture biosaline. Elle consacre une coopération scientifique de 4 ans entre la Fondation Phosboucraâ, l’Université Mohammed VI Polytechnique, l’Institut national agronomique, et ICBA.
L’agriculture biosaline est sous le feu des projecteurs à Laâyoune, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour.
Le quotidien souligne ainsi que le Forum international de Laâyoune sur l’agriculture biosaline donne rendez-vous pour une deuxième édition du 29 au 31 mars prochain.
Notons que cette rencontre scientifique est organisée par la Fondation Phosboucraâ, l’Université Mohammed VI Polytechnique et le Centre international pour l’agriculture biosaline (ICBA), établi à Dubaï (Émirats Arabes Unis).
On apprend que le focus sera mis sur l’impact de la salinisation des sols et de l’eau sur les écosystèmes, l’agriculture, et ses effets sur la sécurité alimentaire dans le monde entier.
Il sera aussi question de cartographier clairement les zones déjà affectées par la salinité ou à risque à l’échelle mondiale et de mettre en œuvre des stratégies et des pratiques pour lutter efficacement contre ces effets.
«D’après les initiateurs de cette rencontre, le forum s’inscrit dans la continuité de la précédente édition vu que la salinité affecte encore de nombreux aspects de la vie humaine et le concept d’utilisation de l’eau salée pour l’irrigation afin d’augmenter la production alimentaire a été préconisé par de nombreux chercheurs, organisations, institutions depuis plus de cinq décennies», explique Aujourd’hui Le Maroc.
Il faut également souligner que cet événement scientifique de grande envergure se démarquera par la participation de conférenciers renommés venus du monde entier.
Ils participent pour échanger et présenter des solutions en gestion des ressources hydriques dans les régions désertiques et notamment l’utilisation de l’eau saumâtre de différentes origines.
Le quotidien précise que l’organisation de cette rencontre vient consacrer une coopération scientifique de 4 ans entre la Fondation Phosboucraâ, l’Université Mohammed VI Polytechnique, l’Institut national agronomique, et ICBA dans le domaine de l’agriculture en milieu salin au niveau du périmètre de Foum El Oued dans la région de Laâyoune.
Force est de remarquer que les résultats obtenus sont une illustration éloquente de cette coopération réussie qui a donné de l’espoir aux agriculteurs quant à l’exploitation durable de leur périmètre malgré les contraintes de salinité, indique Aujourd’hui Le Maroc.
Notons que les travaux de terrain ont porté sur l’introduction de 19 cultures ayant fait l’objet d’expérimentation sur le périmètre de Foum El Oued.
«Accompagnés de formation en pratiques agronomiques en milieu salin, ces travaux ont permis de développer des pratiques de conduite des cultures qui enregistrent des rendements de production importants et par conséquent d’améliorer les revenus des agriculteurs du périmètre», explique-t-on.
De même, on note que parmi les cultures phares qui vont changer le profil de production du périmètre Foum El Oued, il y a le Blue Panicum, une graminée fourragère riche en protéine, le Sesbania, une plante légumineuse aussi fourragère, et le quinoa, qui produit une graine alimentaire avec un rendement de grains élevés atteignant des moyennes de 3 tonnes par hectare avec une bonne qualité et taille des graines.