Le Maroc s’oppose au transfert en Espagne des mineurs bloqués à Sebta
Le Maroc s’oppose au transfert en Espagne des mineurs bloqués à Sebta
Les mineurs récupérés dans la ville occupée de Sebta sont aux mains des autorités marocaines en attendant le retour de l’effectif restant. Avant l’arrivée de leurs familles, ils sont hébergés dans une structure spécialement aménagée.
Le nombre de ces enfants marocains qui sont entrés d’une manière irrégulière dans la ville occupée de Sebta est inconnu. Ils seraient de 1500 à quelques milliers, indiquent les médias espagnols, citant des sources auprès des autorités ou des ONG, qui parlent d’enfants de 7 à 12 ans.
Selon eux, ils ont été « trompés par les autorités marocaines qui les auraient sortis de l’école en plein cours, pour les inviter à rejoindre la ville de Ceuta où le célèbre joueur Cristiano Ronaldo allait jouer un match de football!». Cette version qui est relayée par les médias espagnols est bien entendu totalement fausse, comme les chiffres évoqués.
Des 850 mineurs marocains qui se trouvent dans le préside occupé de Sebta au cours de la semaine dernière, 250 y étaient avant les derniers événements, 400 d’entre eux ont été identifiés par les autorités marocaines qui les ont rapatriés et qui les ont hébergés dans une structure dédiée.
Ceci avant d’être remis à leurs familles. Ainsi, selon les officiels marocains, 450 mineurs se trouvent encore dans l’enclave occupée de Sebta, ce qui est bien en dessous des effectifs intentionnellement élevés qui sont publiés par les médias espagnols. La priorité pour les autorités du royaume du Maroc est avant tout l’intérêt de ces mineurs.
Ils doivent retrouver le plus tôt possible leurs familles. Les autorités marocaines travaillent de bonne foi avec la partie espagnole pour récupérer le plus tôt possible, les mineurs bloqués dans la ville occupée de Sebta en vue de les remettre à leurs familles.
Les autorités marocaines apportent ainsi un démenti aux affirmations des médias espagnols selon lesquelles l’Espagne veut garder sur son sol ces mineurs marocains et les répartir entre plusieurs régions autonomes. Il n’en est rien, le Maroc refuse catégoriquement que les mineurs qui sont bloqués dans la ville occupée de Sebta soient transférés sur le territoire espagnol.