vendredi, novembre 22, 2024
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L’exécutif espagnol épinglé par VOX pour sa gestion du dossier des mineurs marocains

L’exécutif espagnol épinglé par VOX pour sa gestion du dossier des mineurs marocains




La députée nationale de VOX à Ceuta a critiqué, dimanche, la négligence du gouvernement espagnol s’agissant du rapatriement des mineurs marocains isolés en Espagne. Elle a dénoncé le «non-respect de l’accord avec le Maroc pour rapatrier les mineurs non accompagnés», écrit El Pueblo de Ceuta.




La députée du parti d’extrême droite s’est interrogée sur le nombre de rapports rédigés par des délégations gouvernementales sur le rapatriement de mineurs marocains.

«Alors que Ceuta et d’autres régions autonomes voient le nombre de mineurs étrangers non accompagnés (MENA) qu’ils doivent assister augmenter, à la Moncloa (siège du gouvernement espagnol ndlr), rien n’est fait pour ramener ces mineurs dans leurs familles», déplore Teresa López.

«L’absence de mesures a été évidente dans la réponse que le gouvernement a donnée aux questions de VOX pour connaître le nombre de rapports traités par les délégations ou sous-délégations gouvernementales».




Teresa López fait référence aux fiches que doivent élaborer les délégations gouvernementales à partir d’informations fournies par les autorités consulaires marocaines pour commencer le rapatriement des mineurs étrangers non accompagnés.

L’élue dénonce, par ailleurs, le fait que l’exécutif explique qu’il «il n’y a pas de registre des rapports qui répondent aux caractéristiques indiquées».

Pour la députée de VOX-Ceuta, l’exécutif reconnaît qu’il «n’y a jamais eu de travail pour l’application de l’accord de 2007 avec le Maroc pour le retour concerté des mineurs étrangers».




«Aucun rapport n’a été lancé dans toute l’Espagne. Cela révèle qu’il s’agit d’un gouvernement négligent dans l’accomplissement de ses obligations», fustige-t-elle.

Le média rappelle que conformément à la loi sur les droits et libertés des étrangers en Espagne et leur intégration sociale, la délégation ou sous-délégation du gouvernement demandent par l’intermédiaire du Commissariat général à l’immigration et aux frontières, un rapport de la représentation diplomatique du pays d’origine du mineur sur la situation familiale, avant de décider du rapatriement.