Variant indien: les autorités marocaines gèrent une vingtaine de personnes-contacts
Variant indien: voici comment les autorités marocaines gèrent une vingtaine de personnes-contacts
Depuis l’apparition au Royaume du Maroc du variant Indien, les autorités sanitaires sont sur le qui-vive pour éviter que cette souche, qui est réputée comme étant plus dangereuse que les précédentes, ne se propage.
C’est un dispositif spécial qui a été mis en place par les autorités sanitaires depuis l’apparition au Maroc de deux cas de contamination par le variant indien de la Covid-19.
Objectif principal: empêcher cette souche de se propager plus largement en profitant des cas contacts des deux patients identifiés.
Le journal arabophone Al Ahdath Al Maghribia écrit que les cas contacts des deux personnes contaminées ont été mis sous surveillance renforcée. Leur nombre serait, à ce jour, de 17 personnes.
Elles devraient rester sous contrôle pendant une période de 14 jours au moins. Selon les sources du journal, les autorités sanitaires ont d’abord échangé avec les deux personnes positives au variant indien afin d’identifier les éventuels cas contacts.
L’objectif était de lister l’ensemble des personnes ayant été en contact avec les deux cas sur une période allant de 2 jours avant l’apparition des premiers symptômes jusqu’au 14e jour de la maladie.
Toujours selon le journal Al Ahdath Al Maghribia, l’ensemble des personnes identifiées grâce à ce procédé ont été contactées par les autorités pour les informer, puis pour mettre en place le dispositif de surveillance prévu et qui s’étendra jusqu’à la fin de la deuxième semaine après avoir été en contact avec le cas contaminé.
Comme le rappelle le journal, le Maroc avait mis en place une stratégie anticipative pour gérer la crise du variant indien.
Le 24 avril, aucun cas de variant indien n’avait encore été détecté dans le royaume du Maroc.
Mais l’ensemble des vols depuis ou vers l’Inde ont été suspendus pour éviter que ce nouveau variant, réputé être plus contagieux, ne se propage au royaume du Maroc.
Al Ahdath Al Maghribia rappelle également qu’avant ces deux personnes, les autorités marocaines avaient déjà recensé en janvier dernier le premier cas de contamination par le variant britannique.
Selon le Professeur Said Afif, membre du comité national technique de vaccination, cité par le quotidien, ce variant est plus dangereux que les autres et appelle au renforcement de la vigilance et au respect strict des mesures de prévention.
Ceci est valable au moins jusqu’à l’atteinte de l’immunité collective qui reste le principal objectif de la campagne de vaccination en cours.