Les médias algériens mènent inlassablement une campagne hostile au Maroc
Les médias algériens mènent inlassablement une campagne hostile au Maroc
Les médias algériens, principalement ceux proches de l’armée, mènent inlassablement une campagne hostile au Maroc. Mais, à force de débiter des mensonges, mis le plus souvent dans la bouche des responsables du Polisario, personne ne les croit plus.
Il n’y a pas un seul média algérien, que ce soit la presse écrite, électronique ou même l’agence officiel (APS), qui n’ait publié d’articles sous des titres aussi racoleurs que dénués de toute réalité. «Le Makhzen est cerné», «le Makhzen vient d’essuyer un revers» et beaucoup d’autres titres du genre garnissent chaque jour les «Unes» de la presse du voisin de l’Est, relève le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.
C’est à qui servira à ses lecteurs les titres et les articles les plus insolites et les plus sots sur des événements qui n’ont lieu que dans l’imaginaire de cette presse à la solde de la junte militaire au pouvoir. Ce qui a d’ailleurs valu à une certaine presse d’être accusée, notamment par les activistes algériens sur les réseaux sociaux, de servir à ses lecteurs de la «sottise médiatique de militaires». Le quotidien Echourouk en fait partie.
C’est ce que souligne Al Ahdath Al Maghribia, tout comme l’agence officielle d’ailleurs. Les deux médias ne cessent de publier des «informations» toutes aussi aberrantes les unes que les autres. Et quand il s’agit d’une «information» un peu trop grossière, les médias algériens n’hésitent pas à la mettre dans la bouche des responsables du Polisario. D’après Al Ahdath Al Maghribia, ce ne sont pas les exemples qui manquent.
Ainsi, la presse algérienne a parlé d’un hypothétique document soumis par l’Union africaine au Conseil de sécurité, qui l’aurait diffusé auprès de ses membres. Citant des sources du Polisario, les médias algériens affirment que le document en question est consacré à la question du Sahara et insiste sur «l’autodétermination du peuple sahraoui» et autres inepties du genre. La réalité est autre.
Personne n’ignore que cela est une tradition consacrée par le Conseil de sécurité: ce dernier a reçu, en effet, un document relatif aux travaux de la dernière réunion de l’Union africaine. Sur tout le document, un seul paragraphe évoque la question du Sahara. Autre exemple: reprenant une soi-disant déclaration d’un membre de l’équipe du nouveau président américain, la presse algérienne affirme que les derniers actes et décisions du président sortant seront tous révisés à la lumière de l’intérêt national.
Bien sûr, la presse du pays voisin n’a pas hésité à mettre la décision américaine de reconnaître la marocanité du Sahara sur la liste des actes «révisables». Dans un troisième exemple, les médias du voisin de l’Est reprennent, cette fois, une déclaration de responsables britanniques. La presse n’a d’ailleurs cité ni les noms ni les qualités.
Selon ces derniers «la question du Sahara n’a pas encore été tranchée et la Grande Bretagne soutient les efforts de l’ONU et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Or, il n’en est rien. Même si la presse, voulant donner un tant soit peu de crédibilité à ce qu’elle avance, cite l’agence officielle algérienne qui, à son tour, reprend une déclaration du ministre d’Etat britannique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, James Cleverly.
En réponse à une question au Parlement, le ministre a effectivement souligné que son pays appuie les efforts de l’ONU dans la recherche d’une «solution politique durable et mutuellement acceptable au conflit». Ce qui, repris par l’APS et les médias algériens, devient quelque chose comme: «le Royaume-Uni soutient pleinement l’autodétermination du peuple Sahraoui», avec d’autres variantes du genre tirées d’un discours qui fait partie d’un passé révolu.