Un citoyen turc porte plainte contre le producteur d'une série diffusée sur 2M
Voici pourquoi un citoyen turc a porté plainte contre le producteur de yemin, une série tv diffusée sur 2M
Des fans marocains de la série turque « Yemin, Al Waad », diffusée sur 2M et doublée en darija, ont créé de graves problèmes à un habitant de la province turque d’Ordu. Son numéro de téléphone est apparu dans un épisode, et sa divulgation sur les réseaux sociaux lui a valu des centaines appels d’inconnus. Envahi par les messages, il a porté plainte.
Un homme habitant de la province d’Ordu, en Turquie, vient de porter plainte contre le producteur de la série télévisée «Yemin Al Waad», diffusée sur 2M et doublée en darija.
Ce citoyen turc, anonyme parmi les anonymes, s’est retrouvé assailli par des appels et des messages de Marocains après que son numéro de téléphone soit incidemment apparu dans l’un des épisodes de cette série produite et réalisée en Turquie. Dans ce plan, qui a ensuite été capturé et diffusé sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs ont pu voir Cemre, l’une des héroïnes de cette série appeler un numéro affiché à l’écran.
Mais voilà: en réalité, ce numéro de téléphone correspond bien à celui d’un abonné de l’un des opérateurs de télécoms turcs: Erol D., qui s’est donc retrouvé littéralement harcelé par des fans marocains de la série.
«Ils pensent que je suis le personnage de la série télévisée et continuent de m’envoyer des messages et des photos inappropriées jour et nuit», a déclaré l’homme, identifié comme Erol D., au journal turc Hurriyet Daily News.
Et d’ajouter: «je ne savais rien de la série télévisée. Après les messages et les mauvaises photos qui ont bombardé mon téléphone, il y a eu des problèmes entre ma femme et moi».
En signe de dédommagement pour le préjudice qu’il a subi, pour avoir été ainsi harcelé et avoir été virtuellement la victime de violences de la part de stricts inconnus, l’avocat d’Erol D. a exigé pour son client des indemnités de l’ordre de 15.000 livres turques, soit l’équivalent de 18.000 dirhams. Une somme modeste, assurément symbolique, au regard de cet harcèlement moral déraisonné.