vendredi, novembre 22, 2024
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UA: Moussa Faki Mahamat rappelle la prééminence de l'ONU pour régler le conflit du Sahara

Union Africaine: Moussa Faki Mahamat rappelle la prééminence de l’ONU pour régler le conflit du Sahara




«La tension reste vive au Sahara occidental», a affirmé, dimanche, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, en évoquant «le panorama des crises» en Afrique, lors du 14ème sommet extraordinaire de l’UA sur l’initiative « faire taire les armes ».




Le président de la Commission de l’UA a appelé à cet égard «à la réactivation du mécanisme créé par la décision 693 de la Conférence à l’effet d’apporter tout le soutien de l’Union aux efforts des Nations unies pour une solution à ce lancinant conflit». «Le panorama des crises dans notre espace africain est tristement saisissant: le Sahel, la région du Lac Tchad et la Somalie sont secoués par un extrémisme et un terrorisme terrifiants. En Libye, malgré les récents progrès, on constate que le pays a été dévasté.




Ceci par une sanglante conquête du pouvoir et une série de luttes consécutives. «La tension reste vive au Sahara occidental. J’en appelle à la réactivation du mécanisme créé par la décision 693 de la Conférence à l’effet d’apporter tout le soutien de l’Union africaine aux efforts des Nations unies pour une solution à ce lancinant conflit. À la Corne de l’Afrique et en Afrique australe à Cabo del Gado s’éveillent l’irrédentisme, les velléités sécessionnistes et de menace à l’ordre constitutionnel établi et la stabilité desÉtats.




La région des Grands Lacs où le banditisme armé, déguisé en revendications politiques agite depuis des années cette partie de l’Afrique», a notamment dit le président de la Commission de l’UA. Pour rappel, la décision 693 du Sommet de Nouakchott avait acté le soutien que la Troïka de l’UA, constituée du présdient en exercice, de son prédécesseur et de son futur remplaçant, s’engage à apporter « aux efforts conduits par les Nations unies », qui est le cadre volontairement choisi par les parties pour une « solution durable et juste ».