Le patronat de Melilla tente de convaincre le Maroc de rouvrir les frontières terrestres avec les enclaves
Le patronat de Melilla tente de convaincre le Royaume du Maroc de rouvrir les frontières terrestres avec les enclaves
Face à une situation économique de plus en plus difficile à cause de la pandémie, la Confédération des entreprises de Melilla (CEME) tente de convaincre les autorités marocaines de rouvrir les frontières terrestres avec les enclaves.
Le patronat de Melilla déploie les grands moyens pour convaincre les autorités marocaines de rouvrir les frontières terrestres avec les enclaves, nous apprend Les Inspirations Eco dans sa publication de ce mercredi 4 novembre.
Le quotidien indique que le dernier argument en date est celui de la Confédération des entreprises de Melilla (CEME) concernant le déblocage d’environ 70 millions d’euros en faveur des régions marocaines avoisinantes.
On apprend que cette enveloppe est répartie entre les secteurs de la santé, de l’emploi et de l’éducation, et devrait profiter à la région du Rif.
Les Inspirations Eco indique qu’à cela s’ajoute une autre enveloppe de 12 millions d’euros d’approvisionnement des résidents de l’enclave en fruits, légumes et produits de la mer de Nador. Notons que Melilla importe du Maroc des marchandises d’une valeur de 800.000 euros.
Le quotidien fait remarquer que le commerce transfrontalier génère environ 1,4 milliard de dirhams de recettes chaque année, selon l’Association pour les droits humains d’Andalousie.
Il fournit, de même, des emplois directs et indirects à 40.000 personnes, ce qui explique le désarroi des opérateurs économiques des deux enclaves.
Et c’est ce qui explique également leur appel à une réouverture des frontières. Selon Les Inspirations Eco, les commerçants et les entrepreneurs de l’enclave sont dans la tourmente depuis la fermeture de la douane commerciale de Beni Ansar, en 2018.
Notons que le trafic des conteneurs a significativement chuté, atteignant 1.151 équivalents vingt pieds (EVP) contre 22.345 EVP en 2015.
Force est de remarquer aussi que les patrons de Melilla ont brandi, une nouvelle fois, la menace de rediriger leurs échanges vers l’Algérie dans le but de diversifier leurs ressources.