Forte hausse du prix des fruits et légumes au Maroc
Forte hausse du prix des fruits et légumes au royaume du Maroc
Les effets de la pandémie et de la baisse de production font exploser le prix des fruits et légumes. Casablanca est plus chère que les autres villes.
Forte hausse du prix des fruits et légumes, au cours des derniers jours. La flambée a principalement été relevée à Casablanca, où elle a touché les produits les plus consommés. Il y a l’exemple de la tomate dont le prix a doublé, à 6 dirham/kg à la halle de Casablanca et celui des pommes de terre qui a explosé de 150%.
Courgettes, poivrons verts, carottes, navets et haricots verts ont suivi la même tendance. Cet emballement des prix tient à deux facteurs: la fin de variété et les perturbations dans les circuits d’approvisionnement. Le mois de septembre correspond à une fin de production pour de nombreuses cultures maraîchères.
De plus, les exportations des primeurs prennent fin généralement à partir du mois de juillet. D’où la baisse des volumes issus des écarts de triage. L’empreinte de la pandémie a été également déterminante dans l’approvisionnement de la métropole, dont l’essentiel provient de la région d’Agadir et de quelques zones des Doukkala.
Or, la mise en quarantaine de la capitale économique a dissuadé de nombreux producteurs et négociants en fruits et légumes de ne pas prendre le risque d’y accéder. À l’inverse, la situation est plus calme à Rabat, qui est largement approvisionnée par les région du Gharb et du Loukkos, et où les prix sont relativement plus bas où stables à des niveaux fort compétitifs.
Il y a, à Rabat, des baisses significatives du prix de certains légumes comme les oignons et les poivrons verts. En revanche, le prix des tomates rondes fraiches atteint un niveau sans précédent: 10 dirhams/kg; les prix au détail dépassent de loin ce niveau. Entre la vente en gros et la cession au détail, il faut compter parfois un rapport de 1 à 5.
Il y aura très probablement un retour à l’accalmie, mais il ne faut pas s’attendre à des baisses, particulièrement pour les produits de grande consommation, issus du stockage frigorifique. Il faudra attendre le mois d’octobre prochain pour que l’approvisionnement du marché national retrouve sa vitesse de croisière.