300 Marocains rapatriés d'Algérie au Maroc
Rapatriement de 300 Marocains au départ d’Oran vers Oujda
On prend les mêmes avions que le 30 mai dernier, trois Boeing 737-800 et on recommence à rapatrier nos compatriotes d’Algérie et ce, demain jeudi 4 juin 2020.
La différence ce coup-ci c’est que les machines de Royal Air Maroc ne s’envoleront pas vers la capitale Alger mais vers Oran afin de ramener 300 autres Marocains bloqués par les mesures de la crise du coronavirus (Covid-19) et ses conséquences (fermeture des frontières aérienne et maritime, celles terrestres remontant à plus loin, au siècle dernier).
Comme pour la première opération de rapatriement donc, chacun des trois Boeings transportera 100 passagers et les déposera à l’aéroport Oujda les Angads avant de regagner sa base à Casablanca à l’aéroport Mohammed V de Nouasseur. Le décollage de Casablanca se fera à une intervalle d’un quart d’heure pour chacun des vols.
Le premier avion prend son envol à 08h50 pour être à Oran une heure plus tard y embarquer une centaine de passagers et les déposer à Oujda à partir de midi pour la fameuse phase de quarantaine, très certainement dans des complexes touristiques à Saïdia. Passé une période de deux semaines, ils pourront enfin rejoindre leurs foyers.
Un haut officiel avait laissé entendre à quelques jours de la première opération avant de se rétracter qu’un pont aérien entre l’Algérie et le Maroc allait être mis sur place pour rapatrier par groupe de 300 nos compatriotes bloqués en Algérie. Ces dires semblent se confirmer puisque nous en sommes à la seconde phase.
Il se murmure aussi bien en Algérie qu’au Maroc que les vols de rapatriement devraient encore continuer pour un bon bout de temps. D’autres ressortissants marocains à Alger, Oran et autres villes de l’est de l’Algérie attendent également de regagner leur mère-patrie. La priorité sera accordée aux personnes âgées et malades comme dans toute opération d’urgence.
Le Maroc dans sa lancée prépare d’autres dispositifs afin de rapatrier d’autres compatriotes bloqués, notamment en Espagne au Royaume-Uni, Belgique et en France. Abdelouafi Laftit, le ministre de l’Intérieur marocain, avait récemment indiqué qu’ils étaient quelque 30 000 Marocains bloqués à l’étranger et avait laissé entendre que leur rapatriement ne saurait tarder et qu’il était même imminent.
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