lundi, novembre 25, 2024
National

Le Maroc va changer d’heure, bug sur les smartphones

GMT+1 : bug sur des smartphones au Maroc le jour de l’Aid




Après le mois de Ramadan, l’heure légale doit être avancée de 60 minutes (GMT +1), avait annoncé le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration. Mais ce changement d’heure n’a pas été fixé à dimanche 24 mai. Il est prévu pour dimanche 31 mai 2020 à 2h00, selon la même source.




Au Maroc, certains smartphones ont pourtant changé d’heure ce dimanche matin, alors que ça ne devrait pas être le cas. Ce qui a provoqué une petite polémique dans la nuit de samedi à dimanche sur les réseaux sociaux.
Si vos smartphones affichent une heure de plus, il faut donc reculer les aiguilles d’une heure. Un problème technique est à l’origine de ce cafouillage.
En effet, des téléphones portables ou PC ont changé d’heure à 3h du matin, parce q’ils ont été réglés sur la configuration automatique et non manuelle.




C’est cette “configuration automatique” qui a ajouté une heure. Depuis la décision du gouvernement de maintenir l’heure d’été au Maroc, survenue vendredi 26 octobre, certaines bases de données ne semblent donc toujours pas avoir été actualisées.
Autre phénomène: certains citoyens ont eux-mêmes pensé que le changement d’heure serait effectif aussitôt après l’annonce de la fin du ramadan, ils ont donc procédé au changement d’heure sans vérifier la date exacte. “Même des mosquées ont fait l’appel de Salat Fajr une heure avant”, constate un internaute sur Facebook.




Aïd Al Fitr 1441 de l’hégire est célébré dimanche 24 mai dans le Royaume, a annoncé samedi soir le ministère des Habous et des Affaires islamiques. Rappelons que l’heure du Royaume a été retardée de 60 minutes le dimanche 19 avril à 3H00 et ce conformément à l’article 2 du décret n° 2.18.855 publié le 16 safar 1440 (26 octobre 2018), relatif à l’heure légale.
Après le mois de Ramadan, l’heure légale du Royaume sera donc avancée de 60 minutes (GMT +1) le dimanche 31 mai 2020 à 2h00.




À lire aussi:

Le Maroc ne veut plus de papiers dans ses administrations